Amis dyslexiques, il est normal que le titre de cet article, digne des plus mauvais jeux de mots d'MC Solaar, vous échappe. N'en prenez pas ombrage et passez à la suite, vous verrez, c'est plus clair !
Il arrive encore assez régulièrement au Flamboyant d'intervenir en tant qu'expert technique ou jury mandaté par le syndicat national pour les différents organismes de formation habilités par l'Etat... Cette année ne fait pas exception à la règle, et il retrouve avec plaisir l'équipe de l'ENSA pour le final du module canyon proposé aux guides déjà diplômés.
Mais voici que je me surprend à parler de moi à la 3ème personne du singulier. L'habitude d'être au centre des conversations, sans doute :) Reprenons de façon plus conventionnelle...
Mais voici que je me surprend à parler de moi à la 3ème personne du singulier. L'habitude d'être au centre des conversations, sans doute :) Reprenons de façon plus conventionnelle...
Les vieilles connaissances sont légion... A ma gauche, les encadrants/jury, "introducing" les fantasques, complices, et marseillais Tchouky et Norbert Apicella, amis de 40 ans, le sérieux mais solide Paulo Robach, le jeune Top Gun Aymeric Clouet ainsi que l'un des derniers sur-hommes, Michael Roux, venu du fin fond de son Auvergne d'adoption... A ma droite, les stagiaires, tous guides de haute montagne et cherchant à valider l'examen final du DE canyon. Je retrouve avec plaisir Romain Olivier, qui a préparé le proba de l'aspi avec moi il y a une dizaine d'années, Renaud Chatain, qui a bien du hélitreuiller un client ou deux en Corse lors de ses années secours là-bas, Jessy Pivier, qui bosse aussi aux 3 Vallées l'hiver, et JB Castellani, qui représente l'avenir des jeunes guides insulaires ! Pour ne citer que ceux-là bien sûr, que les autres me pardonnent.
Bref, pour clôturer la saison dans l'eau, rien de tel que du canyon un peu plus "sérieux" que le tryptique fabuleux de Bavella, d'une insondable beauté graphique certes mais au niveau plus abordable...
Ici en Val d'Aoste, les stagiaires n'ont pas fait les choses à moitié: rééquipement léché de canyons peu parcourus voire confidentiels, du très beau et conséquent travail de préparation. Les itinéraires choisis par l'équipe de l'ENSA, emmenée par l'homme dont le charisme et la gouaille sont inversement proportionnels à la taille, Monsieur Tchouky, étaient optimaux: d'une grande beauté, plutôt bien en eau (malgré l'étiage, sinon ces "torrente" sont des machines à broyer non seulement du clampin en combi mais également des arbres de 30m ou des blocs gros comme des Fiat Panda), longs... Bref hyper adaptés, puisqu'ils ont également pu mettre en lumière les habiletés aquatiques des candidats et leur capacité à gérer des clients dans de la flotte "qui bouge un peu", tout comme leurs techniques de corde évoluées.
Si on ajoute à cela un groupe de stagiaires solide, homogène, voire parfois brillant, on a là une belle promo de DE canyon "à la sauce ENSA". Et si je vous dis que le café transalpin était excellent, on frise le sans faute !
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