Soldes monstres chez Mondial Moquette: tout doit disparaître !

Plongés dans un anticyclone aussi interminable que le sexe de Rocco Siffredi, au coeur d'un massif aussi vaste que l'outil de travail de Tabatha Cash, le champ des possibles a rarement été aussi... ouvert ! Pour la semaine "ski de printemps" de Nathalie, fidèle cliente et amie, nous sommes gâtés. La règle sera simple: fuir les faces froides plutôt mal garnies (Oisans très sec) et/ou offrant une qualité de neige médiocre (carton/béton, au mieux lissée)... au profit des versants soleil. Et là, mes amis, c'est la gavance (oui gavade en abondance). Pour couronner le tout et confirmer l'alignement des planètes, au bon regel nocturne vient se greffer un petit vent de Nord bien frisquet en altitude qui n'empêche pas le cycle printanier mais qui protège le manteau d'une dégradation trop rapide. Idéal on vous dit ! On est mieux là qu'en compagnie de Mouss Diouf à la "Fistinière" hein !


Votre serviteur attaque la pente SE du col Rouge avec en toile de fond les glaciers de la Vanoise. Tout est majeur, le premier comme le second plan :)
Début du film: La Grave, la Mecque du ski de montagne. Dôme de la Lauze, début d'une longue journée avec Nath,  Ben (mon grand ami et collègue Allemand fraîchement installé à St Pancrasse) et sa belle Neige. Merci la miss, de rendre Ben heureux certes mais surtout de l'avoir rapproché de moi :)
Nathalie ne se laisse pas impressionner par la pente de cette belle face Sud en excellentes conditions et enchaîne les virages proprement
Sourire bright, la semaine commence on ne peut mieux !
Neige à la sortie de la brèche du Rateau, court passage en neige très raide. Plus bas, Ben assure Nath après le délicat petit pas de mixte
Nathalie moulinée pour négocier le goulet étroit versant Est, direction les Etançons ! Ben est juste derrière pour donner les petits conseils précieux
Neige trafolée et difficile à skier dans ce couloir. Il est un poil tard, mais faut bien descendre
Et soudain, la Reine nous illumine ! Et le Flamboyant se fit luciole en guise de respect... 
Nath nous couve un truc, elle rame façon col Sud de l'Everest. Il fait 45° à l'ombre, elle a eu une grosse journée, le refuge approche mais... doucement, trop doucement. Ah, au fait, ya pas d'ombre.
Crépuscule au Promontoire. Toujours un moment spécial
Le Grand Pic s'embrase avant d'aller se pieuter comme tout le monde
Au refuge, la santé de Nathalie se dégrade: elle est très faible et parle à peine, refuse de s'alimenter et de boire... Une demi-heure plus tard, Sandrine et Seb m'aident à l'évacuer. Un début de MAM a décidé le médecin du SAMU, joint au téléphone, de la descendre dans la vallée. Bravo au pilote de l'hélico qui, à la lumière de son maxi projo, va poser ses patins à un demi mètre de mes mains (si c'est pas de la poésie je sais pas ce que c'est)
Le refuge vu depuis la DZ après l'extraction de Nath, qui sera bien mieux 3000m plus bas au CHU Nord un quart d'heure plus tard. Dommage, car elle va rater une top soirée où on a rigolé comme des malades. Merci à Sandrine et Jean-Luc pour leur accueil, Frédi et Nathalie peuvent être heureux, leur "bébé" est entre de bonnes mains !
Le grand Seb Foissac et son efficace client Martin, à la brèche de la Meije. Je me joins à eux pour descendre le glacier du même nom afin de récupérer la Nath-mobile et ramener tout ça à Grenoble
50m de rappel et ça paaaaaasse. Déjà un bon bombé en glace vive... On est mi-juin ou quoi !
Martin dans un décor majestueux... Ca va lui faire une bonne claque quand le TGV va entrer en gare de Lyon ce soir !
Un vrai glacier, avec des ponts de neige parfois tricky, un itinéraire audacieux, un cadre monstrueux... Et des itinéraires comme ça on en trouve une paire... La Grave c'est quand même autre chose !
Sous la face Nord de la Meije. Comme dirait l'un de ses spécialistes, mon ami guide à la Grave Benj Ribeyre, "elle se fait en ballerines en ce moment"
Seb et Martin au coeur du glacier de la Meije. Un super moment de montagne, merci à eux !
Après une journée de repos, Nath va mieux. On reprend en douceur en se promenant aux abords du col du Sabot. Objectif transfo et reprise de confiance pour cette petite virée dans les Grandes Rousses !
Et biiiim ! Le cliché parfait! Position top, cadrage impec, on dirait du Tassan ! Voilà la couv' du prochain Montagne Mag "spécial ski" !
Saint Maclou, saint Maclou, évidemmmmmmennnt !
Baaaase en Vanoise et aux 3 Vallées. Enfin 5 ou 6 ou 7 vu qu'on a écumé le secteur et ses abords pendant 4 jours !
Nathalie en route vers le col des Perdrix, sous la "Grosse Tête". Un bon plan de l'ami Ludo Tholl, merci à lui!
Conditions quasi parfaites, quasi parfaites, comme dirait Nat Schaeffer !
Au loin, le col Rouge, que l'on visitera deux jours plus tard
Une belle écharpe SE bien revenue mais bon raide au départ (45° sur court puis 40 sur 150m). Première pente raide de Nath, en excellentes conditions. Chute déconseillée mais pas interdite, c'est donc optimal ! :)
Nath dérape prudemment dans le haut
Jour suivant, au loin le col sous la Pointe Rénod. Le projet, c'est de descendre de l'autre côté une pente régulière et immense de 2000m qui amène jusqu'au fond de la vallée de la Maurienne
1h30 plus tard, vue du col. A presque 3300m d'altitude, la vie "humaine" 2 km verticaux plus bas paraît vue d'avion. Le dernier sommet visible à droite sur la photo est la Barre des Ecrins, le plus méridional des 4000 des Alpes !
Prêt à plonger dans la pente raide du départ et à se repaître de transfo idéale pendant 1000m. Après ça, on va bricoler. dans les bois.. tout se paye :)
Nathalie un brin nerveuse au départ. Nous invitons à nous suivre Pierre, moniteur de ski à Super Besse, en vacances avec son pote Brice. Deux gars sympas qui nous feront passer une bonne journée en grossissant le groupe !
Passés les premiers mètres un peu tendus, Nath se libère
Il en reste encore un paquet! C'est bon ça! Tout en bas, l'autoroute! 
Comme dirait l'ami Fabien Mullet "ya de l'émail au mètre carré" !
Le Flamboyant en mode "Paul Bonhomme": léger fourvoyage et un peu de dry-skiing. Ca passe en mettant les mains mais sans déchausser. L'honneur est sauf. Le reste de la troupe est envoyée plus à gauche tailler des grandes courbes...
A 2350m, fin de partie: c'est le début de la navigation entre les blocs, les rhodos, les sapins, les sentes, les névés... Il reste 1000m à descendre. La veille, le taxi m'a prévenu: des gars ont erré 3h et ont raté la benne. Retour très tardif et salé question tarif. Un peu de pression donc mais je ne me suis pas laissé démonter :)
Aux alentours des chalets de l'Arpont, on retrouve quelques langues de neige agréables à skier mais surtout qui nous font gagner du temps ! Au final, un peu plus de 2h pour descendre du sommet à la route d'où nous sommes récupérés par le taxi. Une belle perf compte tenu des conditions et du fait que j'étais à vue dans cet itinéraire d'ampleur
Next ! Retour dans les Avals pour basculer sur Pralo, Nath apprécie quelques courbes de chauffe sous le Roc Merlet
Tempête de ciel bleu !
Après avoir glissé jusqu'au Pètre, repeauté, voici la première belle descente avec le col de Chanrouge. On repeaute une nouvelle fois pour gravir le col Rouge
Col Rouge. Il se déplume déjà. La couleur du rocher a-t-elle un lien avec le nom du lieu ?
On va virer les peaux et attaquer 700m d'une pente en maxi transfo, quoi qu'un poil trop cuite, mais on chipote. Dans le fond, l'aiguille du Fruit. On commence à être bien loin des télécabines et autres "Folie Douce" !
A table au refuge du Roc de la Pêche devant un menu Weight Watchers !
Belle ambiance au refuge. Plaisir de croiser les collègues Phil, Thierry, avec qui on partagera finalement un taxi, et même Pierre Jezequel, un des boss de l'UCPA. On est mieux là qu'au Ministère des Sports hein l'ami ! :) Les bons yeux remarqueront la famille Forni attablée: le papa, patron de l'Allodis, et sa fille Joséphine, skieuse de l'équipe de France. C'est sympa de voir des top compétiteurs/trices aimer le ski de montagne et le pratiquer une fois leur saison terminée !
Thierry devant la monstre coulée de lourde qui a tout ravagée aux portes de Pralo. Des blocs énormes, des sapins... rien n'a résisté !
Dernier jours plus cool niveau timing: Nath à l'approche de l'entrée du couloir de la Becca
Bien revenue ou alors dure mais lissée, la neige est correcte pour cette petite couenne torchée en regagnant la vallée de Méribel depuis les Belleville
Majestueuse aiguille du Fruit, le col éponyme, et sa pente décaillée à souhait: miam !
Enfin le retour du bronzage du guide qui ne ressemble (pour l'instant) plus à un chômeur ! Avant la prochaine opération ?