Plouf !

Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas rentré dans l'eau si tôt en saison ! L'occasion de me rappeler pourquoi j'attendais les vasques turquoises de Corse pour tremper les orteils: ça caille dans l'Alpe ! Par amitié pour mon vieux complice Mat Blanchard, j'accepte une petite doublette plaisir dans le Versoud (pas parcouru par mes soins depuis plus de 10 ans) et le super classique mais néanmoins très beau Furon "du haut". 

De quoi refaire le monde et se tenir au courant de nos vies respectives entre deux saltos ou huits en butée. La saison est aux enterrements de vie de garçon, et nos clients du jour, pompiers parisiens, étaient suffisamment robustes pour que l'on soit les plus rapides dans l'eau et que l'on puisse profiter des obstacles sans ramer démesurément. Et puis ça fait toujours du bien de faire prendre l'air, euh l'eau pardon, à la combi étanche, petit bijou hors de prix aussi utile dans ces conditions que scandaleusement fragile !

Et maintenant, retour au rocher, et dans deux semaines, à l'alpinisme, estival cette fois. Le canyon, c'est pour le mois d'août, la monopièce nouée autour de la taille !

Débit sympa, mousse, eau fraîche, c'est le kick-off de la saison de canyon !
Deux genious légendaires, plaisir des yeux mesdames !
Pompiers de Paris, le futur marié se trouve parmi eux, sauras-tu le retrouver ?
Comme dirait Yannick, les tyros, c'est pour les tap..., ça saute !
Ambiance fraîche et aérienne
Restons objectifs: quelques passages du Furon sous un prisme vert fluo, sont superbes !
Attention, ça glisse !

Une petite dose de traversées...

On ne se lasse décidément jamais du joyau absolu qu'est le massif des Calanques, ainsi que son satellite le Cap Canaille et ses falaises ocre complètement mythiques ! 

Deux semaines après avoir passé 8 belles journées dans le coin, me voici de retour avec la fidèle Nathalie qui vient prendre son shoot semestriel d'ambiance Ciotadienne !

Au menu de ce court séjour: des traversées, que Nathalie n'apprécie (ou plutôt n'appréciait) pas particulièrement... Quoi de plus efficace que de soigner le mal par le mal, surtout dans l'un des massifs qui s'y prête le mieux ! On a même réussi à sauver une journée dont la météo a eu la bonne idée de virer de l'exécrable au full soleil vers 14h, ouf ! 

Merci enfin à Pompon et Chantal pour leur accueil toujours plus qu'amical, et les bons moments passés dans leur belle maison ou au resto le soir ! A bientôt amis Marseillais !

Vous avez dit exceptionnel ? Sortie de la Commune, variante de gauche, un bijou !
Le "lézard hypnotique", traversée oblique de grande classe à l'ombre l'aprèm... Décidément le secteur du dièdre du Renard regorge de petits trésors...
Nath aux prises avec les deux premières longueurs en 6b bien technique sur les pieds, et parfois un peu déroutants... une super école !
Un caillou d'excellente facture et des mouves déments avec pas mal de gaz sous les fesses malgré la hauteur modeste
Après l'effort le réconfort en compagnie des locaux de l'étape, Pompon et Chantal, le couple glamour de la Ciotat !
J2, pluie torrentielle... idéal pour aller visiter la Grotte du 14 juillet, perchée en pleine paroi à Canaille près du Sémaphore... Approche qui détrempe, mais la chance va nous sourire...
Tout le désespoir du gastéropode au taquet, comme disait l'autre... ça grimpe !
Magnifique galerie d'environ 150m avec accès en deux rappels, majeur ! On en aimerait presque cette sous-discipline qu'est la spéléo ! :)
Le vent d'Est tempétueux chasse le front, et le grand bleu gagne du terrain à vue d'oeil: hallucinant !
La magie de Canaille: calcaire, grès, et poudingue, pour un cocktail unique !
Le grand beau est de retour, et nous voici séchés par le sèche cheveux géant en un quart d'heure ! On remonte le sentier Philémon "à l'envers". Ici le "crux", deux petites longueurs très agréables pour rejoindre la vire supérieure
Et soudain... c'est grandiose !
Ambiance gaz, bleu, vert et blanc: le bonheur !
Le Bec de l'Aigle et le port de la Ciotat
Le mistral a repris ses droits, et de belle manière: rafales à 80km/h... Direction les Pierres Tombées pour une traversée 5 étoiles: la Commune...
Départ un poil technique (ressac de la mer) et engagé (L1, bien que modeste en cotation, nécessite un peu d'habitude dans les dièdres "old school" glissants...)
Des longueurs magiques sur un caillou blanc qui n'a pas vieilli depuis ma dernière visite il y a dix ans environ... 
Soufflante de m... bien content d'avoir la Gore-Tex !

Au bord de l'eau après la très atypique longueur "descendante" dans la boîte aux lettres
Fin de journée sous les toits de la Lèque, aux voies physiques... Courage, plus qu'une heure de marche, 350km de retour, et un départ en voiture pour la Slovénie le lendemain matin ! Hard life ;)

Bicepseries Comboiriennes sous la pluie

Quel plaisir de passer quelques (trop) courtes heures en compagnie du bon vieux Ced', fût-ce sous la pluie d'une journée maussade dans la cuvette... Alors que l'ami Cédric poursuit une obscure et longue quête de médaille, qui arrive bientôt à son terme (croisons les doigts), votre serviteur tente de s'entretenir un peu malgré un emploi du temps - professionnel et familial - assez chargé. Je propose au plus Suisse des Drômois une petite session gros bras dans les toits de Comboire, aka "Espace Vertical des années 80". Rien de tel pour mettre une bonne secousse à la chaîne musculaire avec peu de temps devant soi !

Pour garder un gainage de gymnaste et des biceps de dénémageur, vive les bourrineries d'endurance-force mythiques telles que "Tous bourrins", "El Condor Buta", "Surprise écologique". De bien belles bases "bricolées" entre 7b et 7c à déconseiller aux grimpeurs de dalle qui bandent pour les équilibres précaires sur orteils...

Bref, nous voici à "catch-uper" tout en alignant les montées dans "Lèvres de feu", une voie d'entraînement qui avait marqué ma jeunesse quand j'y observais le puissant Man Tessanne y faire des montées/descentes les après-midi avec les étudiants, dont j'étais à l'époque... J'aime bien ces vieux souvenirs, et j'aime bien ces vieux sites !

Les pieds, c'est surfait !
Balade champêtre au plafond... Après le crux en inversé du départ, ce 7b "tout taillé" déroule... à la montée. Les désescalades "made in Manu" sont quant à elles d'un tout autre niveau !
Cédric joue aux ombres chinoises sur fond de giboulées
Petite infidélité au Colonel Harland David Sanders... Whopper here we come ! Affûtage "Lansb & Tardieu approved" !

Grande ambiance et rocher neuf à 20 minutes de la maison...

... oui, c'est possible ! Quoi, encore un nouveau spot de haut niveau, dans la lignée des Tétard ou Saint Ange ces dernières années ? Que nenni, de l'accessible dans des sites bien anciens pour l'amie Nath qui est de retour sur le caillou après un printemps frustrant à la ville. 

Bon, c'était pas le plan initial. Avec les 60cm de fraîche tombée en 4 jours, impossible de ne pas ressortir les skis. L'idée d'un bricolage côté Glandon s'insinue dans mon esprit, je parie que la route (qui était bien sèche ainsi que ses alentours avant l'épisode) sera praticable avec la Sköda 4x4 de Nath. Au final, c'est enneigé dès le Rivier et je n'ose pas m'engager dans la "descente dans le trou" quelques kilomètres plus loin... C'est le but ! Pas grave, demi-tour, on vire les futs de ski, prend un café en terrasse, et enfile un "yoggin" pour filer à Comboire se réchauffer au soleil ! 

Au menu de ces deux jours donc: escalade impressionnante mais pas trop dure sur du beau caillou, le tout aux portes de Grenoble. J1, promenade dans la grande face de Comboire après avoir strié le secteur "Amnesty". Ca m'a rappelé mes années GUCEM ! La grande face regorge de belles longueurs que je n'avais pas parcourues depuis 10 ans: "Gringo", "Chantilly", des bijoux sur du caillou absolument dément qui croustille ! Et du gaz... Les 3èmes longueurs, que j'ai parfois visitées avec Momo qui apprécie ce mur délaissé, sont encore pires dans le genre (et nettement plus dures...). L'aventure aux portes de la ville ! 

J2, je découvre (il n'est jamais trop tard quand on traîne ses chaussons dans le coin depuis 20 ans) Roche Brune, magnifique barre qui domine le pays Voironnais. Là, c'est le choc: le Verdon à côté de la maison ! Du caillou gris grandiose et neuf malgré un équipement (remis au goût du jour récemment et désormais impeccable) datant des années 80 ! Mélangez des voies techniques bien sur les pieds, du gaz, avec un vent du Sud qui deviendra insupportable en fin de journée, vous obtenez une ambiance incroyable ! Jugez par vous même !

Les mythiques toits de Comboire, pour les gros bras. Au dessus ? Des dalles et des murs techniques en rocher exceptionnel !
Roche Brune, la vue s'ouvre au Sud jusqu'au Dévoluy... Le foutu sèche cheveu s'est mis en route et nous ventilera le cornet toute la journée !
Du caillou gris d'une qualité qui fait plutôt penser à certains hauts lieux des préalpes Dignoises...
Nathalie en "Prise Direct", échauffement en... 6c (oui, je pensais être dans un petit 5c plus loin, mais pas trouvé l'accès du haut...) Bien joué le guide...
Merci Nath pour le buff aux couleurs bataves, sans bonnet j'aurais vraiment eu froid !
Des dièdres et fissures tout à fait verdonnesques, avec du gaz et tout et tout !
La vire des Punaises a été entièrement rééquipée, cables neufs et accès par un sentier un peu raide mais bien aménagé: allez y promener vos chaussons, le site est superbe ! Evidemment, on n'est pas au Petit Désert, faut pas être trop blaireau dans les manips et accepter un confort relatif au pied des voies... ;)