On reprend de l'altitude !

Ca y est, la tendinite du coude atteint un point critique, le bras gauche refuse tout service dès qu'il s'agit de bourriner full force... Il est temps de le mettre au repos, ça tombe bien, la saison d'alpi recommence ! Finis les approches de 15 minutes en Crocs et le retournement des phalanges sur arquées microscopiques, oubliés les gainages d'outre tombe dans les monstre dévers, place aux interminables heures de marche, au crissement caractéristique des crampons sur la neige à la lueur de la frontale, aux pioches qui ancrent la glace d'altitude, aux arêtes découpées dans la lumière si particulière de la haute montagne.

Quoi de mieux pour repartir du bon pied et se remettre la caisse qu'une "petite" Grande Casse ? La Vanoise est un massif majestueux, son culmen se gagne classiquement par le glacier des Grands Couloirs et ses pentes de neige/glace qui dominent le charmant refuge Félix Faure. 

Arthur, ex-jeune alpiniste du GUCEM, est de la partie. Redoutable coureur à pied, pardon "traileur", alpiniste expérimenté en cramponnage, jeune et bien affûté, pour une remise en forme, je risque d'être servi niveau cardio !

Au final nous avons savouré deux superbes journées en montagne, des conditions de neige absolument parfaites (profitez-en, ça ne va pas durer vu la canicule annoncée ces prochains jours !) pour une course rondement menée et un sommet pour nous tous seuls. Que demande le peuple ?

Sur le chemin du col de la Vanoise, on s'imprègne de l'ambiance... Vous avez dit météo de rêve ?
C'est "marmotte party" tout le long du chemin et autour du refuge, incroyable !
La majestueuse Grande Casse, à droite, la face Nord de l'Aiguille de la Vanoise
L'objectif, au soleil couchant... quelle lumière !
Le Grand Bleu ?
On chausse les crampons, début de la partie glaciaire. Devant nous, un collègue parti plus tôt, et dont le client coulera une bielle à 3600, ratant malheureusement le sommet.
Casques "tête de gland" vissés sur le crâne, vestes rouges, les "jumeaux" sont dans la place !
Surentraîné en endurance, Arthur ne respire que par une demi-narine
Arthur entre dans la lumière
Fin du mur raide, le soleil nous accueille !
Sur l'arête sommitale, ça se bâche...
Vue plongeante sur la sortie du couloir des Italiens, pas vraiment en conditions pour y balancer les skis sereinement...
Summit ! Austère...
Bien contents !
Arthur pose pour la postérité :)
Descente en conditions parfaites, neige molle en bas, zéro effort !
Ca sent l'écurie !
Pétage de bide en règle à l'aide de monstre-crêpes ! On se forcera presque pour enquiller le dessert !

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